Le pont de la Machine a été rénové en 2009, en tenant compte de son caractère historique. Sur le plan d'eau situé en amont, un plancher de bois, posé sur pilotis, propose au public un nouveau lieu de détente insolite au cœur de la rade.
Le pont a été entièrement rénové, en raison de son état vétuste. Les barrières et le tablier ont été démontés, pour traiter la structure contre la rouille et appliquer une nouvelle peinture. Une partie des piles a été remplacée et les fondations renforcées. Ces travaux ont nécessité le recours à des scaphandriers. L’assemblage des éléments en acier a été effectué selon une technique d’époque, à savoir le rivetage à chaud. Le pont a retrouvé son aspect initial après les travaux. Construit entre 1884 et 1887, doublé par un barrage à rideaux sur le bras droit, c’est l’un des premiers ouvrages de structure métallique réalisés à Genève.
Un nouvel espace public de près de 600 m2 a été créé en amont du pont de la Machine. Composé d’un plancher en bois, il repose sur 30 pieux en acier, dont certains ont dû être enfoncés jusqu’à 30 mètres de profondeur dans le lit du Rhône. A l’avant de la plateforme, l’artiste Ellen Versluis a mis en scène les rideaux de l’ancien barrage, autrefois en fonction sur la partie droite du pont. Cette plateforme est à la disposition du public comme espace de détente et de rencontre entre les deux rives du Rhône. La construction d’un débarcadère pour les Mouettes genevoises est prévue.
Les travaux ont été l’occasion d’adapter le pont de la Machine aux personnes à mobilité réduite. Une rampe d’accès a été construite sur la rive gauche, autrefois reliée au pont par un escalier uniquement. L’accès à la plateforme s’effectue également par une rampe, constituée par la passerelle de maintenance de l’ancien barrage.
Ces réalisations découlent du «Fil du Rhône», programme d’aménagement dont l’objectif est de revaloriser les espaces publics proches des berges du fleuve. Plusieurs autres aménagements ont déjà été réalisés dans ce cadre. La Ville de Genève a reçu le prix Wakker de Patrimoine suisse en 2000 pour l’ensemble de ces travaux.
Architectes: ADR architectes, Julien Descombes et Marco Rampini
Ingénieurs: T Ingénierie SA
Artiste: Ellen Versluis
Le Service de l'aménagement urbain et de la mobilité a dirigé le projet. Le Service du génie civil s'est chargé de l'exécution et de l'entretien.
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