Le 6 octobre prochain, dans le cadre de la Semaine des droits humains de l’Université de Genève, la Ville de Genève organise la remise du Prix Martin Ennals 2015. Ce prix récompense depuis 1993 des défenseur-e-s des droits humains qui se distinguent par la force de leur engagement. Il vise à mettre en lumière leur travail et à les protéger des menaces qu’ils subissent grâce à une visibilité accrue.

Cette année encore, trois personnalités hors du commun sont nominées. Robert Sann Aung, avocat engagé au Myanmar qui, malgré les intimidations, les agressions physiques et un emprisonnement, défend celles et ceux dont les droits sont bafoués (des enfants soldats emprisonnés, des opposant-e-s à une mine de cuivre contestée, des manifestant-e-s politiques pacifiques, des personnes dont la terre a été confisquée par la junte militaire, des étudiant-e-s activistes). Asmaou Diallo, qui s’engage pour que les crimes commis en 2009 par l’armée guinéenne lors d’une manifestation pacifique (plus de 150 morts, plusieurs centaines blessés et plus de 100 femmes violées) ne restent pas impunis. Son travail a déjà contribué à faire inculper onze personnes, dont des officiers supérieurs. Ahmed Mansoor enfin, qui est l’une des rares voix s’élèvant aux Émirats arabes unis pour fournir une évaluation crédible et indépendante des développements relatifs aux droits humains. En 2006 et 2007, il a notamment mené une campagne en soutien à deux personnes emprisonnées pour avoir formulé des critiques sur la situation sociale aux Émirats arabes unis.

Ces hommes et cette femme sont de véritables héros. N’hésitez donc pas à nous rejoindre pour les soutenir. La cérémonie de remise du Prix est en effet ouverte au public. Elle se déroule ce mardi 6 octobre 2015 à 18h00, à l’Uni Dufour.
Plus nous serons, plus la voix des droits humains sera forte. Et entendue.

Sandrine Salerno, Conseillère administrative

En janvier 2016, la communauté internationale se dotera d’un nouveau cadre mondial pour le développement durable et la lutte contre la pauvreté avec l’entrée en vigueur du Programme de développement durable d’ici à 2030 (appelé jusqu’alors programme pour l’après-2015).

En tant que membre de la société civile, les acteurs de la coopération au développement et professionnels du monde académique, sont directement concernés par ce programme, et ils ont, pour beaucoup, déjà participé à son élaboration. En effet le processus participatif aboutit aujourd’hui à l’adoption de 17 objectifs de développement durable (ODD) qui visent d’abord l’élimination de l’extrême pauvreté et de la faim d’ici à 2030, mais qui se consacrent également à l’éducation, à la santé, à l’égalité des sexes, à l’eau, à l’énergie, à l’économie et à l’emploi, à la biodiversité et aux écosystèmes ainsi qu’aux sociétés pacifiques et inclusives.

Afin de célébrer la journée Genève Solidaire, permettant de rappeler que, le 4 octobre 2001, le Parlement genevois adoptait la loi sur le financement de la solidarité internationale, la FGC – Fédération genevoise de coopération et l’ADH – Académie de droit international humanitaire et de droits humains vous invitent à une table ronde sur les enjeux liés aux ODD, et plus particulièrement sur les défis liés au droit à l’alimentation. Ce sera l’occasion de revenir sur les principales étapes du programme pour 2030 et sur la question de la lutte contre la faim dans le monde.

Mercredi le 7 octobre 2015 à 18h30 au Palais Eynard
Rue de la Croix-Rouge, en présence de Sandrine Salerno, Conseillère administrative, Ville de Genève.

Médecins Sans Frontières (MSF) Suisse, dont le programme d'aide médicale à la population du district de Massakory au Tchad est soutenu par la Ville de Genève depuis 2013. est en tournée pendant cinq mois en Suisse romande avec son exposition itinérante «Face it». En 15 minutes de parcours, les visiteurs ont la possibilité de participer virtuellement aux projets de MSF dans cette exposition interactive, par exemple, en Guinée en pleine épidémie d’Ebola ou en Haïti directement après le séisme. Ces différents scénarios d’urgence, inspirés de missions réelles, permettent au public d’entrer directement dans l’univers du travail humanitaire de MSF.

Le Mozambique annonce l’achèvement d’un processus de décontamination de 15 ans pour éliminer les mines antipersonnel, en respectant la Convention d’Ottawa. Suite au combat pour l’indépendance et à la guerre civile, entre 1964 et 1992, le Mozambique comptait parmi les pays les plus gravement touchés par les mines antipersonnel. Le déminage a permis à des milliers d’agriculteurs de retrouver leurs champs et de reprendre la production alimentaire.

La Ville de Genève avait financé un projet dans ce pays, avec un véhicule de déminage de la Fondation Digger et du déminage manuel (avec des rats). Cette fondation promeut des projets d’assistance technologique dans le domaine du déminage humanitaire. La Ville de Genève a aussi soutenu le travail de déminage de la Fondation Digger en Bosnie (projet en cours 2015), au Sénégal (Casamance 2010) et au Bénin (2009).
Un nouveau long métrage «Nettoyeurs de guerre», réalisé par Orane Burri, documentariste neuchâteloise, se plonge dans l’univers du déminage. Prochainement diffusé sur la RTS, ce film peut être commandé. Pour en savoir plus.

En coopération avec divers partenaires tels que la Conférence de La Haye de Droit International Privé, l’Université de Genève, le Service social international (SSI) organise à Genève, du 21 au 23 octobre 2015, une conférence internationale visant à réunir différents acteurs afin de débattre et d’échanger sur le renforcement et la mise en œuvre de la Convention
concernant la responsabilité parentale et les mesures de protection des enfants (La Haye 1996, mise en vigueur en Suisse dès le 1er juillet 2009) à une échelle mondiale.

150 représentants de gouvernements, experts du domaine juridique, académique et social seront rassemblés pour discuter des perspectives socio-juridiques de la protection transfrontière des enfants, pendant que 50 médiateurs familiaux internationaux provenant des quatre coins du monde travailleront ensemble à l’élaboration d’une Charte sur la médiation familiale internationale (MFI), un outil important pour renforcer la protection transfrontière des enfants.

La DGVS soutient plusieurs projets de la Fondation suisse du Service social international: eco-Mentoring en Tunisie pour la réinsertion économique et sociale de jeunes migrants retournant en Tunisie, maraîchage communautaire en Guinée Bissau.

Du 10 au 13 septembre, dans le cadre de l'Action 72heures, le Centre de conseils et d’appui pour les jeunes en matière des droits de l’homme (Codap) et J&JTV ont souhaité promouvoir l’engagement des jeunes à travers un court-métrage. La vidéo montre leurs motivations à s’impliquer dans des projets au bénéfice de la communauté. De plus, les jeunes expliquent ce qu'ils retirent de cet engagement associatif.

Ce livre édité par le CETIM part du constat que les populations concernées ne sont pas suffisamment informées des causes de l’endettement public. Elles en subissent pourtant les conséquences par le paiement des intérêts de la dette par l’Etat, lorsqu’il y a ajustement structurel et des mesures imposées par les organisations financières (FMI, Banque mondiale, Banque centrale européenne). Une part de leurs impôts est consacré au paiement des intérêts de la dette alors que l’Etat devra souvent diminuer des dépenses publiques, notamment les dépenses sociales, de santé et d’éducation.

L’ouvrage permet de vulgariser les mécanismes complexes qui génèrent les dettes publiques et le rôle du système financier, banques privées et institutions financières internationales. Avec l’exemple précis d’enquêtes sur la dette dans différents pays, les auteurs proposent des méthodes pour réaliser un audit citoyen de la dette publique.

La publication a été soutenue par la Ville de Genève, via la Fédération genevoise de coopération. L’ouvrage a été présenté le 18 septembre dernier lors d'une conférence au Palais Eynard. Pour en savoir plus.

La base de données des projets menés par les associations membres de la Fédération genevoise de coopération permet de trouver rapidement quels sont les projets menés par les associations dans un pays donné, tous les projets en cours ou terminés ces dernières années de telle ou telle association, ou tous les projets dans un domaine précis. Il est aussi possible de voir tous les projets des associations membres financés par la DDC, les communes genevoises ou le canton.
Ce précieux outil permet par exemple de voir les 521 projets d’associations membres de la FGC cofinancés par la Ville de Genève depuis 1995 ou d’obtenir la liste des 28 projets en cours de financement par la Délégation Genève Ville Solidaire en 2015.

Depuis 2013, la FGC a mis en place un programme de partage des savoirs qui a pour objectif de soutenir la dynamique interne d’échanges entre associations membres et de valoriser leur diversité. Avec l’organisation d’ateliers thématiques sur la capitalisation des expériences, la FGC souhaite ainsi favoriser le partage d’expériences.

Les formations sont avant tout ouvertes aux associations membres de la FGC, mais certaines rencontres sont aussi accessible au public extérieur. C'est le cas de la prochaine réunion "Restitution de capitalisation - Dix ans d'appui aux communautés burkinabés - l'expérience du partenariat AFAUDEB-ADAP (Association pour le développement des Aires protégées)" qui aura lieu le 27 octobre de 12h15 à 13h45 à la Maison des Associations, Rue des Savoises 15, Genève.

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Pour contacter la Délégation Genève Ville Solidaire, merci d'utiliser l'adresse email suivante: secretariat.dgvs@ville-ge.ch ou d'appeler le 022 418 22 50.