Exposition sur les objectifs de développement durable
La communauté internationale a adopté en 2015 l’Agenda 2030 de développement durable, un plan d'action visant à favoriser le bien-être de tous et tous, et à protéger l'environnement. Il s'articule autour de 17 objectifs de développement durable (ODD) qui ont une validité universelle: tous les pays – dont la Suisse – devront donc contribuer à leur réalisation. Ces objectifs intègrent des aspects à la fois écologiques, économiques et sociaux. A l’occasion de la Conférence annuelle de la coopération suisse au développement 2016, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a mandaté un jeune photographe, Dario Lanfranconi, pour illustrer les 17 ODD. Les images exposées à Genève du 6 septembre au 4 octobre 2016 sont le fruit de son travail et suggèrent des pistes de réflexion sur les contributions possibles de la Suisse. Elles rappellent que les défis mondiaux dépassent largement les frontières nationales et que tous les acteurs – tant publics que privés – interagissent au niveau planétaire. La Ville de Genève travaille dans ce sens, en soutenant des projets pertinents et efficaces dans les pays en développement via la DGVS, et en mettant en œuvre des actions concrètes de développement durable à Genève par le biais de son service Agenda 21 - Ville durable.
Vernissage le mardi 6 septembre à 18h30 au 10, quai Général-Guisan (niveau Promenade du Lac).
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La Ville de Genève en tête du classement de Solidar
Tous les 3 ans, l’association Solidar analyse dans quelle mesure les communes assument leur responsabilité en matière de solidarité internationale: achètent-elles de manière responsable en veillant à des conditions de production décentes? Notre pays agit-il de manière solidaire en s’engageant financièrement pour des projets de développement et pour que les pauvres de la planète profitent de meilleures conditions de vie? Avec l’examen des pratiques de 88 communes suisses, l’enquête menée en 2016 met Genève en tête du classement des villes suisses les plus solidaires. Le critère d’évaluation principal pour la coopération internationale est le rapport entre les dépenses pour la coopération au développement et les recettes fiscales nettes des communes. Les autres critères portent sur l’existence de priorités et lignes directrices, de secrétariats professionnels pour suivre les projets et de l’information du public. Les communes les mieux classées en Suisse romande après Genève sont Carouge, Lausanne, Nyon, Yverdon-les-Bains, Moutier et Vevey. D’autres communes genevoises sont en bonne place comme Lancy, Meyrin, Vernier et Bernex.
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Prix Martin Ennals pour les défenseur-e-s des droits humains
Le mardi 11 octobre prochain à 18h00 à Uni Dufour aura lieu la cérémonie de remise du Prix Martin Ennals pour les défenseur-e-s des droits humains organisée par la Ville de Genève. Monsieur Zeid Ra'ad Al Hussein, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, remettra le Prix à l’un-e des trois finalistes, en présence de Madame Micheline Calmy-Rey, ancienne Présidente de la Confédération et de Madame Sandrine Salerno, Conseillère administrative. La cérémonie a lieu dans le cadre de la Semaine des droits humains de l’Université de Genève.
Plus d'informations Portraits des 3 finalistes par Amnesty International
Prix de la Fondation pour Genève 2016
La Lauréate du Prix de la Fondation pour Genève 2016 qui sera remis le 6 octobre prochain au Victoria Hall, est Madame Elisabeth Decrey Warner, Présidente et cofondatrice de l’Appel de Genève, organisation humanitaire qui œuvre à l’amélioration de la protection des civils dans les conflits armés. Depuis bientôt 30 ans, Elisabeth Decrey Warner défend les Droits de l’Homme, le respect du droit humanitaire, et s’engage pour davantage de justice ainsi que dans la lutte contre un monde surarmé, notamment contre les mines antipersonnel. Physiothérapeute de formation, elle a également été membre du Grand Conseil de la République et Canton de Genève et en a été élue Présidente en l'an 2000. Avec l’Appel de Genève, elle a créé un modèle de prévention novateur pour réduire les souffrances des populations prises au piège des conflits en négociant des accords humanitaires avec des groupes armés. Progressivement l’Appel de Genève s’est imposé comme une référence internationale dans le dialogue humanitaire avec de tels groupes. La Délégation Genève Ville solidaire soutient financièrement le programme de lutte contre les violences à l’encontre des femmes dans les zones de conflits (100'000.- en 2015).
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L’Amazonie au Musée d’ethnographie de la Ville de Genève: le Chamane et la pensée de la forêt
Cette exposition permet une immersion dans la culture et l'histoire des peuples amazoniens facilitée par la présentation attractive d'objets, d'images, d'enregistrements rapportés par des voyageurs, des ethnologues, des cinéastes et des photographes au fil des ans. L’exposition met aussi en évidence des actions de solidarité d’associations genevoises. Une installation interactive montre par exemple comment des organisations indigènes de l'Amazonie péruvienne s'organisent pour la défense de leurs territoires affectés par l'extraction de bois, d'or et de pétrole. Des "observateurs" indigènes vont sur le terrain, prennent des photos géo-référencées leur permettant de dénoncer cette situation auprès des autorités politiques (projet soutenu par le Mouvement pour la Coopération internationale - MCI). La série de vidéos "Donner la parole" est le résultat d'un projet participatif initié par le MEG et le MCI. Deux jeunes membres de la Coordination des Organisations Indigènes de l'Amazonie Brésilienne – COIAB (Manaus) ont interviewé des leaders indigènes brésiliens et péruviens préoccupés par la destruction de leur environnement et le non-respect de leurs droits.
Exposition au MEG jusqu’au 8 janvier 2017 Projections de films sur l’Amazonie dans le cadre du prochain Festival Filmar en América latina, samedi 19 au samedi 3 décembre. Projections de films du réalisateur Daniel Schweizer en collaboration avec la DGVS le samedi 10 décembre prochain
La Ville de Genève solidaire des Yanomami
En mars 2016, le Conseil Administratif de la Ville de Genève a décidé de soutenir un projet - présenté par AYA - de promotion de la santé par des agents multiplicateurs Yanomami. Ce projet est élaboré par l'Association Service et Coopération avec le peuple Yanomami – Secoya de Manaus (Brésil). Le groupe cible bénéficiaire du projet est composé des habitant-e-s de onze villages (xapono) regroupant les 2'000 Yanomami établis le long du rio Marauiá, dans la Terre Indigène Yanomami. Il s'agit de réduire de 50% la dénutrition susceptible de toucher les 350 enfants de 0 à 5 ans de cette région de la municipalité de Santa Isabel do Rio Negro. La Secoya compte atteindre son objectif de diverses façons:
- Former une trentaine d'Agents Indigènes de Santé.
- Impliquer un réseau de femmes "multiplicatrices", formées en matière d'équilibre nutritionnel et aux conditions d'hygiène nécessaires à la bonne croissance des enfants.
- Fournir l'accès à l'eau potable à une partie plus importante de la population, notamment par l'utilisation d’un système de purificateur d'eau.
- Former la population à des pratiques d'hygiène sûres.
- Sensibiliser la population à l'importance d'un apport quotidien en protéines.
Source: Bernard Comoli, Bulletin de l’association AYA et Blog de la Tribune de Genève
Les Conservatoire et Jardins Botanique de Genève (CJB) poursuivent leurs actions de coopération internationale
La Ville de Genève et les CJB viennent de signer une convention de subventionnement d’un montant de 782'531.- CHF pour un plan quadriennal couvrant une partie du programme des CJB pour une coopération décentralisée au Sud.
Plus spécifiquement axés sur les Jardins Botaniques, leurs collections ethnobotaniques et leurs centres d’éducation environnementale au Paraguay, au Sénégal et en Côte d’Ivoire, les six projets soutenus visent la valorisation patrimoniale et la conservation de la bioculturalité. Il s’agira de continuer à renforcer la capacité d’action des villes et des partenaires locaux dans le domaine de la protection de l’environnement, tout en mettant en place des processus d’autonomisation et de durabilité des actions.
Plus d'informations Le bulletin annuel La feuille verte
La passion du schiste
La passion du schiste peut se lire comme une saga sur l’épopée de l’exploitation du gaz de schiste par fracturation hydraulique (fracking) dans le décor de western de la Patagonie argentine. La passion du schiste peut aussi se lire comme un récit de transformations territoriales, politiques, économiques et sociales qu’engendre l’industrie du gaz et du pétrole de schiste dans la province de Neuquén, sur le gisement de Vaca Muerta. Cette enquête unique dresse le panorama des acteurs impliqués, de leurs intérêts et de leurs modes d’action et révèle les rapports de force dans la démocratie argentine. L’Argentine est le second pays après les États-Unis à développer industriellement les hydrocarbures non conventionnels. Au moment où cette industrie cherche à conquérir d’autres espaces, y compris en France voisine, suscitant des résistances, ce livre attire l’attention sur ce cas d’école afin d’éviter qu’il devienne un modèle.
PubliCetim n°40, un ouvrage collectif réalisé avec OPSur, Grégory Lassalle et Vincent Espagne. Présentation du livre
Swissaid étudie les implications de la croissance de l’utilisation de l’huile de palme industrielle Swissaid analyse le destin croisé des paysans suisses et des paysans des pays producteurs d’huile de palme, dans la ceinture tropicale humide, soit une vingtaine de pays en Amérique centrale, en Afrique centrale et en Asie du Sud Est. Le marché de l’huile de palme a triplé depuis 1999 et représente le 40% du marché mondial des huiles végétales. L’essor de l’huile de palme est initialement directement lié à l’agro-industrie. Cette huile se retrouve dans les aliments industriels, les produits de nettoyage, les soins de santé comme les cosmétiques et l’agro-diesel. Les paysans suisses sont menacés par la production d’huile de palme à faible coût qui concurrence directement leur production locale d’huile de tournesol et de colza. La Suisse est entrée en discussion bilatérale avec la Malaisie pour faire baisser les barrières douanières (ce pays représente le 34% du marché mondial). Or la production malaisienne pose de sérieuses questions. Elle s’opère essentiellement sur des exploitations de milliers d’hectares chacune, avec une main d’œuvre à bas coût, payée environ 5 dollars par jours. De plus les questions sociales et environnementales sont loin d’être toutes résolues, avec de nombreux conflits avec les communautés locales et une déforestation massive des forêts. Le paysan suisse, cultivant de petites surfaces avec des critères environnementaux stricts et des couts structurels élevés, peut-il donc lutter? La table ronde du 17 novembre réunira des acteurs de l’économie privée et d’ONG (Swissaid et Uniterre) autour des questions des labels pour une huile de palme durable. La DGVS a soutenu plusieurs projets de Swissaid, organisation membre de la FGC, au Niger. Swissaid et la souveraineté alimentaire |