Canicule Genève

Dossier d'information Le changement climatique à Genève

Quelle est notre empreinte carbone ?

Cette page vous présente l’empreinte carbone des Genevois-es, ainsi que la quantité de carbone émise lors de plusieurs activités courantes.

Télécharger le bilan des émissions de gaz à effet de serre de l’administration communale de la Ville de Genève (PDF)
Télécharger le bilan des émissions de gaz à effet de serre de la ville de Genève (PDF)

L’empreinte carbone du territoire de la ville de Genève (cela inclut les ménages, les entreprises et l’administration) est estimée à 13 tonnes de CO2 par personne par année en 2019. C’est une estimation qui est légèrement plus basse que celle de l’Office fédéral de l’environnement, qui s’élève à 14 tonnes de CO2 par personne par an en 2018. Ces écarts s’expliquent par des différences dans les méthodes de calcul qui évoluent continuellement, la «comptabilité carbone» étant une science encore très jeune.

Afin de limiter les effets du changement climatique, l’Accord de Paris (2015) a fixé un objectif: limiter la hausse de la température en-dessous de 2 degrés d’ici la fin du siècle. Pour y arriver, il faut que nous réduisions notre empreinte carbone à 1 tonne équivalent CO2 par an et par habitant-e d’ici 2050.

Sur cette page vous trouverez:

  • une présentation de l’empreinte carbone des habitant-e-s de la ville de Genève;
  • l’empreinte carbone de diverses activités;
  • la manière de calculer son empreinte carbone.

Actuellement, comment sont réparties nos émissions de gaz à effet de serre (GES)?

Une démarche appelée «bilan carbone» réalisée sur le territoire de la Ville de Genève a permis d’identifier les secteurs qui émettent le plus de GES: 

  • la consommation de biens et de services des ménages est le secteur le plus impactant (43% des émissions de GES totales). Cela inclut l’alimentation et les boissons (16%), et divers biens et services tels que les vêtements, meubles, appareils électroniques et électroménager, etc. (26%). Le recyclage des déchets ne se faisant pas sur le territoire de la ville, cela ne compte que pour 1% des émissions de GES;
  • L’énergie et les bâtiments est le deuxième secteur le plus émetteur de GES et regroupe 30% des émissions de GES, dont la grande majorité (23%) provient de l’énergie nécessaire pour chauffer les bâtiments. 7% des émissions de GES dans ce secteur proviennent de l’énergie et matériaux nécessaires à la construction des bâtiments;
  • La mobilité, c’est-à-dire nos déplacements, représente 27% des émissions de GES des habitant-e-s de la ville de Genève. Si les déplacements aériens (17%) ont un fort impact, la mobilité terrestre (10 %) est elle aussi importante. 

A partir de ce constat, la Ville propose aux habitant-e-s de focaliser leurs efforts sur 5 actions principales, qui ont un impact concret et direct sur le bilan carbone. Rendez-vous sur la page Agir.

Quelle est l’empreinte carbone de différentes activités?

Voici la quantité d'équivalents CO2, (en kg ou en tonnes) émis par diverses activités:

  • un trajet pendulaire de 7 km avec une voiture produit environ 1 tonne par an;
  • un trajet en avion européen aller-retour émet 0,2 à 0,5 tonnes par personne;
  • un vol intercontinental aller-retour émet 1 à 4 tonnes par personne;
  • le gaz ou mazout pour chauffer émet 3 à 5 tonnes par personne par an;
  • baisser son chauffage de 2°C permet d'économiser entre 0,25 et 0,5 tonnes par an;
  • manger max. 300g de viande par semaine permet d’économiser environ 5 tonnes par an.

Ainsi, les potentiels d’économies de CO2dépendent beaucoup des circonstances et des choix de chacun-e, et peuvent concerner différentes sphères de vie. Pour en savoir plus, explorez les 5 gestes individuels avec le plus d'impact sur le climat.

Comment calculer une empreinte carbone?

Le calcul de l’empreinte carbone traduit l’impact de nos activités en grammes, kilos ou tonnes de CO2 (=carbone) émis dans l’atmosphère. Le CO2 n’est pas le seul gaz à effet de serre (il y a aussi le méthane par exemple), mais c’est celui qui est le plus présent dans l’atmosphère, c’est pourquoi on utilise la mesure CO2 ou «CO2 équivalent/ CO2eq» lorsque l’on mesure l’empreinte carbone d’une personne, d’une activité ou de plusieurs activités sur un territoire.

A l’échelle d’un individu, d’une entreprise, d’un territoire ou d’une municipalité, on peut calculer une empreinte carbone (aussi parfois appelées «bilan carbone» par domaine (transport, alimentation, chauffage, etc.). Ces calculs peuvent varier selon les paramètres retenus mais, malgré tout, cela donne des ordres de grandeur utiles pour prioriser et mesurer nos efforts.   

Grâce au calculateur d'empreinte écologique du WWF, ou au calculateur d’empreinte carbone du «Climat entre nos mains» chacun-e peut évaluer son impact personnel et recevoir des conseils personnalisés pour l'améliorer.

En ce qui concerne la mobilité, il existe plusieurs calculateurs permettant de comparer l’empreinte carbone des trajets en avion, en voiture ou en train, voir par exemple MyClimate, Mobility Impact ou Mobitool. Selon les paramètres utilisés, on obtient des réponses qui varient un peu, notamment en fonction de la source de l’électricité utilisée par les trains (énergie renouvelable ou pas) et du taux de remplissage des véhicules, mais les constats globaux suivants restent valables: l’avion émet énormément de gaz à effet de serre, notamment à cause des grandes distances parcourues et parce qu’il n’y a pour l’instant pas de carburant alternatif au kérosène (=essence pour l’avion), et prendre le train en Europe est toujours plus écologique que la voiture.

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Article modifié le 20.12.2023 à 09:00